Au-delà du chemin il y a tout le reste, hors des sentiers battus, un autre usage du monde, des animaux, de la forêt et des rochers. Dans ce dépouillement, là où manquent les balises déposées par les autres, sans trace d'animation sociale, le marcheur a rendez-vous avec son histoire, avec son intériorité. Il en arrive à ne plus porter le poids que celui de son sac. Il s'est allégé des soucis qui alourdissaient ses pas dans les moments qui précédaient son départ. Même si le marcheur est souvent indifférent à sa destination, un chemin est une proposition, bien entendu une orientation ou une direction. Il n'est qu'un prétexte à la déambulation et au voyage intérieur. Un voyage est ouverture, tension vers un delà que chaque pas repousse plus loin. Un marcheur n'arrive jamais, il est toujours de passage.<br />
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▶ David Le Breton<br />
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« Je ne sais jamais trop où un chemin me mènera et s'il me mènera quelque part. En revanche, je suis assuré de ce à quoi il me soustraira : à un assoupissement qui n'est pas une forme de sagesse, à la résignation, au repli sur soi - et la solitude qui parfois l'accompagne n'a rien d'amer : elle me restitue à ce qu'il y a de grave et de doux en moi et demeure mon compagnon : le chemin. »<br />
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▶ Pierre Sansot (1928 – 2005)
D
Didyme
29/07/2016 20:43
Mais l'ignorance de ces nouveaux Inquisiteurs donne encore plus d'indignation que leur malignité. Avec le respect et la soumission qu'on doit attendre d'un enfant de l'Église, qui fait profession de lui être très obéissant, au point d'être réduit à l'état de serpillère béni-oui-oui, c'est la porte ouverte à tous les dérapages. <br />
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Thierry La Fronde
Marie Morgane
Je suis une fille qui se fout de savoir ce qu'on pense d'elle. Je suis ce que je suis, je suis ce que je pense. Je suis une fille qui court avec les loups.